
Sommaire :
Introduction
En tant que photographe et artiste digitale, je voulais partager avec vous un petit bout de mon monde créatif. C'est un endroit magique où chaque oeuvre devient une petite aventure. Mais, entre nous, ça ne se passe pas toujours comme dans un conte de fées. Il y a le jugement envers soi-même qui se glisse dans le tableau. Alors, embarquez avec moi pour découvrir le monde extra de l'auto-critique.
Les défis de l'auto-critique
Vous savez, quand on regarde nos propres créations, on devient soudain super critique. Chaque petit détail semble passer sous un microscope. C'est un peu comme si je devenais mon propre prof hyper pointilleux, et ça, c'est parfois un sacré défi.
Le paradoxe de la bienveillance
La chose marrante, c'est que je suis plutôt bienveillante avec les créations des autres. Chacun.e a son style, sa patte, et c'est chouette. Mais, dès qu'il s'agit de mon travail, c'est comme si je changeais de lunettes. C'est un peu le yin et le yang de l'artiste.
Le fléau du perfectionnisme
Ça peut être un sacré combat de vouloir toujours faire les choses parfaitement, surtout que ça n'existe pas, le parfait ! Parfois, ça bloque même le plaisir de créer ou même, ça éternise le processus de création et le rend infini, on n'a jamais terminé ! On oublie qu'il y a de la magie dans l'imperfection. C'est un peu comme vouloir être un super-héros à chaque instant, alors que parfois, être juste soi-même, c'est exactement ce qu'il faut.
Des Solutions possibles
Pas de baguette magique ici, juste quelques astuces que j'essaie en chemin. J'espère que ça pourra vous aider aussi :
1. Célébrer l'imperfection :
La première étape de la transformation réside dans la célébration de l'imperfection. Chaque imperfection dans une œuvre est une empreinte digitale unique, une partie de ce qui rend chaque création authentique. Vous savez, les gens ils aiment ça l'authenticité et l'imperfection, ça nous rend humain.e et ça nous distingue des IA qui se mettent à la création digitale 😉
2. Lâcher prise sur les attentes :
La deuxième étape consiste à lâcher prise sur nos attentes démesurées. Les attentes artistiques sont souvent des fardeaux que nous nous imposons, des idéaux inatteignables. En laissant ces attentes s'envoler, on retrouve une liberté créative essentielle. Quand je suis bloquée dans un perfectionnisme irrationnel, je me mets à créer sans attente : si c'est bon, je suis contente, si c'est nul, bah je n'en fais rien mais au final je n'ai rien perdu et c'est mieux de créer quelque chose pour zéro résultat plutôt que de rester bloquée dans mes pensées, en PLS dans mon lit... L'Art thérapie aide beaucoup à créer sans attente, je le recommande si vous êtes dans cette phase compliquée justement.
Je vous partage un super exercice d'Art thérapie pour lâcher prise :
3. Le regard bienveillant intérieur :
Cultiver un regard bienveillant envers soi-même nécessite une pratique constante. C'est un processus d'acceptation, de reconnaissance que chaque création est une étape dans un apprentissage artistique infini. Je vous recommanderais bien la méditation, l'auto-hypnose, mais apparemment les gens en ont marre qu'on recommande ça 😅 pourtant sur moi ça fonctionne bien ! Et il faut savoir qu'il existe des tas de méthodes de méditation (je recommande surtout la pleine conscience qui permet de laisser passer et accepter les pensées envahissantes). Alors oui, y a rien de miraculeux, mais ça plus ça plus ça, ça finit par faire une beau parcours vers la bienveillance, un pas après l'autre, c'est la seule façon d'avancer.
Conclusion : Pas encore au bout du voyage
Voilà, c'est un peu de ma vie d'artiste. Entre la création et l'auto-jugement, c'est un chemin pas toujours tout tracé. On bosse là-dessus, mais on n'a pas encore tout résolu. Alors, si vous êtes comme moi, à jongler entre la magie de créer et la pression d'être trop exigeants avec soi, sachez qu'on est dans le même bateau.
N'hésitez pas à vous manifester en commentaire pour me confirmer que je ne suis pas seule^^
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